segunda-feira, 28 de janeiro de 2013

Tragédia em Santa Maria relatada no La Presse

Nossas condolências a todos aqueles que perderam parentes e amigos, hoje minhas orações vão para vocês.

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Incendie dans une discothèque au Brésil: 233 morts
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201301/27/01-4615464-incendie-dans-une-discotheque-au-bresil-233-morts.php

Une fête estudiantine du samedi soir dans une discothèque du sud du Brésil a tourné à la tragédie après un incendie qui a piégé une foule de jeunes et fait 233 morts et 116 blessés selon un dernier bilan des autorités.

«La priorité numéro un du gouvernement est de chercher à sauver des vies, celles que nous pouvons encore sauver», a déclaré dimanche soir le ministre de la Santé Alexandre Padilha, lors d'une conférence de presse à Santa Maria.
La plupart des blessés souffrent d'intoxications respiratoires à divers degrés. Parmi eux 92 ont été hospitalisés à Santa Maria et 14 grands brûlés internés à Porto Alegre, a-t-il précisé.
Panique, bousculade dans une fumée noire toxique, jeunes gens se piétinant pour sortir de la discothèque dont les portes de secours étaient verrouillés : les survivants ont décrit un «film de terreur».
«Une fille est morte dans mes bras J'ai senti son coeur arrêter de battre. Je n'avais vu cela qu'au cinéma», a témoigné un jeune dentiste, Matheus Bortolotto.
«Ils ont tué mon fils»
Le Brésil tout entier était sous le choc dimanche soir, alors qu'au Centre sportif de Santa Maria, des familles éplorées identifiaient peu à peu les corps de leurs proches.
«Ils ont tué mon fils, ils ont tué mon fils», crie avant de s'évanouir la mère de l'un d'entre eux, selon un journaliste de l'AFP.
Les proches des victimes évitent la presse. Beaucoup s'enlacent et pleurent. L'angoisse fait place au désespoir.
La présidente Dilma Rousseff a interrompu un voyage au Chili où elle participait à un sommet Amérique latine/Union européenne pour se rendre à Santa Maria.
Les autorités ont annulé une cérémonie officielle prévue lundi au stade de Brasilia pour marquer le compte à rebours à 500 jours du coup d'envoi du Mondial-2014.
La Comité olympique brésilien (COB) a déploré «profondément la tragédie de Santa Maria» et présenté ses «plus sincères condoléances aux victimes et meilleurs voeux de rétablissement aux blessés».
le Brésil, qui va accueillir le Mondial de football 2014 et les jeux Olympiques à Rio en 2016, les deux plus grands événements sportifs au monde, est actuellement sous la loupe des instances sportives internationales.
L'incendie de la discothèque de Santa Maria a été provoqué par un feu de Bengale allumé par le chanteur d'un groupe qui se produisait dans la discothèque Kiss.
La fumée s'est rapidement propagée, transformant l'établissement en piège mortel, jonché de personnes asphyxiées, jusque dans les toilettes où certains avaient tenté de se réfugier.
«Les barrières métalliques utilisées pour organiser les files d'attentes (à l'unique entrée et sortie de la discothèque, ndlr) ont bloqué l'évacuation. Les gens s'entrechoquaient, tombaient. J'ai aidé à enlever les barrières. Les pompiers aussi s'intoxiquaient avec la fumée», a témoigné Matheus Bortolotto.
«Scène de guerre»
«On a réussi à sortir quelques personnes mais beaucoup n'ont pas résisté», a déclaré un gardien de sécurité du Kiss, identifié comme Rodrigo par le site d'informations G1.
«Certains avaient 80% du corps brûlé. Un de nos collègues y est resté. Un vrai film de terreur», a-t-il ajouté.
Mais selon le chef des pompiers, Guido de Melo, la sécurité de l'établissement, inconsciente de la gravité de la situation, a dans un premier temps «bloqué la sortie des clients» pour s'assurer qu'ils payaient leurs consommations. «C'est cela qui a causé un grand mouvement de panique», a-t-il souligné.
Un commissaire de police participant à l'enquête, Sandro Meinerz, a décrit à la radio CBN «une scène de guerre, effrayante, de calamité publique: il y avait des corps partout amoncelés, noirs de fumée». L'incendie a commencé vers 02h30 du matin et n'a été contrôlé que vers 07h00.
Avant l'arrivée des pompiers, des habitants armés de gros marteaux ont tenté de casser les murs de la discothèque pour essayer d'aider les jeunes à sortir.
La licence autorisant le fonctionnement de la discothèque était périmée depuis le mois d'août, selon les pompiers.
La mairie de Santa Maria, une ville universitaire de 262.000 habitants à 300 km de Porto Alegre, la capitale de l'État de Rio Grande do Sul, a décrété un deuil officiel de trente jours et a monté une cellule d'aide psychologique aux proches des victimes dans le centre sportif.
Les autorités ont lancé un appel au calme et demandé aux familles d'apporter des photos des jeunes pour faciliter l'identification. Elles ont appelé la population à donner son sang.
Cet incendie est «le second le plus meurtrier jamais survenu au Brésil», selon les autorités.
En 1961, un chapiteau de cirque avait pris feu à Niteroi, près de Rio de Janeiro, faisant 533 morts.

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